Le sol, cette surface plane que nous foulons tous les jours à partir du moment où nous nous levons jusqu’au coucher. Et pourtant, nous ne nous arrêtons jamais pour y penser.
Depuis longtemps, les sols des maisons ont été revêtus de bois. C’est également l’un des matériaux les plus utilisés en architecture et en design d’intérieur. Et lorsque nous parlons du bois dans le domaine du revêtement de sol, c’est le parquet qui nous vient en tête le premier.
Allons parler des types de parquets en bois qui existent et quelles sont leurs caractéristiques générales.
Définition du parquet
Avant de passer aux différents types de parquets en bois, clarifions certaines choses que nous confondons habituellement. La définition exacte du parquet apparaît dans la norme européenne (EN-13756 : 2003), indiquant que « le parquet est un revêtement de sol en bois avec une couche supérieure d’une épaisseur minimale de 2,5 millimètres ». En d’autres termes, si l’épaisseur de la couche supérieure de bois est inférieure à ces 2,5 millimètres, il ne s’agirait plus de parquet, mais de lambris de bois.
Les sols stratifiés synthétiques ne peuvent pas non plus être appelés parquet, car ils n’utilisent pas de bois. Ces chaussées, parfois appelées à tort planchers flottants, doivent être appelées revêtements de sol stratifiés. Autres distinctions : avec un sol stratifié, vous obtiendrez un prix moins cher. Mais, soyez prudent lors de la restauration. Un parquet en bois peut être à nouveau poli et verni, mais le stratifié ne peut pas être réparé.
Les différents types de parquets en bois
Nous pouvons classer les parquets en bois selon deux facteurs clés : leurs composants et leurs techniques de pose.
Types de parquets selon leur composant
C’est vrai que nous avons déjà parlé de la différence entre parquet et sol stratifié. Ici, nous allons voir plus en détail la typologie des parquets les plus courants.
Parquet en bois naturel
Il est formé de planches en bois naturel. C’est le parquet le plus noble et le plus original. Toutefois, c’est aussi le plus cher et celui qui a le plus besoin de soins. Les essences de bois les plus utilisées sont le pin, le frêne, le hêtre, le cerisier, le chêne ou le noyer.
Typiquement, les parquets en bois naturel peuvent être classés en deux catégories : parquet massif et parquet multicouche.
- Plancher massif. C’est le parquet le plus pur, puisqu’il est constitué d’une seule couche de bois massif d’une épaisseur de 1 à 3 centimètres. Ayant cette épaisseur, il a une durabilité beaucoup plus grande que les autres. De plus, un plancher massif peut être poncé et verni pour retrouver l’aspect d’origine à de nombreuses reprises.
- Parquet multicouche. C’est le plus économique et le plus abordable. Ce plancher est composé de plusieurs couches de bois collées, entre 7 et 15 millimètres d’épaisseur. La couche supérieure, appelée couche noble est généralement entre 2,5 et 4 millimètres. Les autres couches sont en pin ou en sapin. Elles sont placées transversalement pour améliorer l’adhérence.
Plancher stratifié
Nous avons déjà précisé que ce type de revêtement de sol ne doit pas être appelé parquet. En effet, il ne contient pas de bois dans sa composition, mais de fibres dérivés du bois assemblées avec des résines de haute consistance. La partie supérieure est une couche décorative composée d’une reproduction photographique qui imite les dessins et les textures du bois.
Un plancher stratifié est très résistant à l’usure, à l’exposition au soleil, à l’eau et à l’humidité. Toutefois, il ne permet pas d’être poncé ou coupé. En cas de détérioration, il est nécessaire de remplacer le revêtement.
Types de parquets selon la technique de pose
- Parquet collé. La technique consiste à coller les pièces de parquet directement au sol. De ce fait, le sol doit être en bon état et homogène.
- Parquet sur lattes. Les planchers sont posés sur un socle de lattes de bois séparées les unes des autres de 20 ou 50 centimètres.
- Parquet flottant. C’est sûrement le plus connu grâce à sa popularité ces dernières années. La grande différence avec le reste est que le parquet n’est pas fixé au sol, il a donc l’avantage de pouvoir être facilement posé et retiré. De plus, l’installation est la plus économique.
Au sol, une feuille ou une base isolante est placée. Souvent en mousse de polyéthylène, elle sert à protéger le parquet de l’humidité du sol et d’amortir les chocs ou les bruits.