Une fois le parquet choisi, il est temps de le poser. Mais la question est de savoir quelle technique adopter ? La mise en place de ce revêtement dépend de certains critères, à savoir l’usage, la nature et l’état du support.

La préparation du support : une étape à ne pas négliger

Il faut bien préparer le support avant la pose du parquet. En effet, cela garantit la pérennité de votre revêtement et facilite votre travail. Pour ce faire, il faut respecter certaines conditions.

D’abord, veillez à ce que votre support soit bien propre et que sa planéité soit parfaite. Ensuite, assurez-vous que l’hygrométrie soit comprise entre 40 et 60 %. Si votre support est fait en dalle béton, faites en sorte que son taux d’humidité soit inférieur à 2,5 %. Celui-ci ne doit pas dépasser le 16 % si votre support est en bois. La température de la pièce, quant à elle, doit être égale à 20° C.

Lorsque ces conditions sont toutes réunies, vous devez dresser un plan de travail avec un crayon à papier, un maillet, une scie sauteuse ainsi que d’autres outils de bricolage au cas où il y a une découpe. Enfin, n’oubliez pas de vous munir d’une équerre et d’un niveau à bulle afin de contrôler que votre sol est bien plat à chaque nouveau pied carré. Ainsi, vous pouvez commencer vos travaux de remise en état en toute tranquillité.

La pose clouée : classique mais pérenne

Cette technique est idéale pour le parquet contrecollé et celui en bois massif. La pose clouée est une méthode très ancienne. Elle consiste à clouer les lames sur des lambourdes, et ce, de façon perpendiculaire. Ces lambourdes sont des pièces de bois scellées clouées sur les solives ou collées sur la dalle de béton. Ces lambourdes sont attachées sur un support isolant. Résistant, et surtout pérenne, ce procédé offre une excellente isolation thermique et phonique sous le parquet. Cependant, cette technique de pose présente des inconvénients. Elle requiert une hauteur de réservation, une longue mise en œuvre et des matériaux complémentaires. De ce fait, la pose clouée est plus chère que les autres types de pose.

Pour limiter les risques de crissement, vous devez faire appel à un professionnel comme Varache. Située à Malay-le-Grand, près de Sens, cette entreprise vous propose d’effectuer la pose de votre parquet.

Si vous optez pour un parquet massif comme celui en hêtre, en bambou, en érable, en chêne ou en merbau, la pose clouée est la meilleure option. Dans la pratique, les clous peuvent maintenir l’essence du bois. Ainsi, le grain, le veinage ainsi que la texture sont préservés.

La pose collée : rentable et correspond aux planchers chauffants

La pose collée est adaptée au parquet contrecollé et en bois massif. C’est l’une des techniques les plus prisées. Cette méthode consiste à coller les lames sur une dalle en béton, sur un revêtement très fin de ciment ou sur des plaques de contreplaqué. Parfois, il est indispensable de mettre une couche de ragréage afin de garantir l’aplatissement du support. Cette technique est conforme aux sols chauffants. De plus, elle est moins sonore que les autres. Pourtant, elle doit être effectuée par un parqueteur professionnel si la surface à recouvrir est très vaste. Il faut également prévoir un temps de séchage d’au moins une journée.

La pose flottante : très simple et rapide

Cette technique est la plus simple à effectuer. En fait, elle convient à tout type de support. C’est également la moins onéreuse.

Si vous souhaitez rénover un vieux parquet, cette méthode est la meilleure solution à opter. Ici, le parquet n’est pas attaché au sol, d’où le nom flottant. En fait, les lames sont à coller ou à fixer afin d’être étalées sur un support isolant de liège ou de mousse.

Ce procédé peut être effectué par soi-même. Le montage se fait par étapes.