Parmi les métiers des espaces verts, la profession d’élagueur est l’une des plus impressionnantes. À plusieurs mètres du sol, l’élagueur mène des opérations de soin et de taille sur les arbres, ce qui nécessite, une grande agilité. L’élagage peut être motivé par plusieurs raisons : orienter la croissance d’un arbre à des fins esthétiques, limiter sa croissance, éviter l’ombrage ou la chute des feuilles. On procède également à cette opération pour supprimer un branchage qui menace de se rompre afin de limiter la propagation d’une maladie et bien évidemment pour stimuler la production fruitière. Cependant, n’est pas élagueur qui veut. À travers cet article, nous vous proposons de découvrir ce métier si passionnant, mais pourtant si peu connu.

1- Le métier

Les avantages

Avant de passer aux travaux d’élagage, les paysagistes étudient :

  •  Le terrain ;
  •  L’environnement ;
  •  L’état général de l’arbre.

Il peut ainsi concevoir un plan d’accès vers la zone à élaguer et déterminer l’angle d’abattage le plus adéquat pour l’arbre et le plus sûr pour lui-même et pour son environnement direct (équipe, bâtiment, etc.).

Cette phase est capitale en zone urbaine, où l’espace de travail est exigu. En outre, l’élagueur doit respecter scrupuleusement les règles de sécurité lors de ses déplacements et maîtriser parfaitement les règles de tailles (point d’ancrage).

L’élagage est une activité qui s’exerce dans des environnements très variés. Ce métier permet de conjuguer sa passion pour les arbres et une pratique physique peu commune ! L’esprit d’équipe est y très présent.

Les inconvénients

  • Il s’agit d’un métier physique et dangereux, qui apparaît régulièrement dans le top 5 des listes des professions à risque (au même titre que les marins pêcheurs, les chauffeurs-routiers, etc.) ;
  • La profession est soumise aux aléas du temps et des saisons. Les apprentis doivent donc détenir une certaine capacité d’adaptation.

2- Les qualités et les compétences

L’élagueur grimpeur doit remplir toutes les conditions physiques nécessaires à la pratique de son métier. Entre autres :

  •  Détenir une excellente vision ;
  •  Savoir garder sa concentration sur une longue durée ;
  • Être communicatif.

C’est également un professionnel qui doit être vigilant et respectueux des règles de sécurité.

De plus, un élagueur doit maîtriser les techniques de grimpe, de tailles et doit connaître parfaitement son outillage.

Bien évidemment, il ne faut pas être sensible au vertige et posséder des connaissances botaniques, afin de :

  •  Déterminer les différentes caractéristiques des arbres ;
  • Éviter de les abîmer ;
  • Détecter certaines maladies ou parasites qui affaiblissent l’arbre.

3- Les études et les formations

L’exercice de cette profession est conditionné par l’obtention du certificat de spécialisation  » taille et soins aux arbres « .

Cette formation théorique et pratique s’étale sur une année, elle est accessible après un CAP ou un Bac Pro du domaine agricole. Actuellement, elle est proposée par une cinquantaine de centres de formation. Il vous suffit de vous renseigner auprès de celle qui est la plus proche de chez vous.

4- Les évolutions de poste

Travaillant dans une fonction publique ou dans le privé, un élagueur peut prétendre à des postes à responsabilités après quelques années d’expérience.

Il peut ainsi devenir chef d’équipe, chef de chantier, mais surtout se mettre à son propre compte pour monter sa propre entreprise.

5- Les principaux employeurs

Les élagueurs peuvent être employés dans des entreprises privées, spécialisées dans l’élagage, ou plus globalement dans le paysagisme. À cz stade, ils sont appelés aussi paysagiste.

La fonction publique territoriale offre aussi un certain nombre de débouchés (emploi de catégorie C, accessible sur concours ou par examen professionnel).

6- Le salaire

Pour un élagueur débutant, le salaire avoisine le SMIC, mais il peut atteindre les 2300 Euros pour un expérimenté.